Le 3D FinTech Challenge est un programme immersif de sept semaines visant à guider les jeunes entreprises technologiques les plus performantes du secteur financier (un domaine surnommé FinTech) et les aider à passer la vitesse supérieure. En 2013, la compétition était axée sur l’analyse des big data ; en 2014, l’accent était mis sur la gestion des investissements.
Si Kusiri a remporté le Challenge en 2013, les conseils reçus de cadres expérimentés du secteur financier et de spécialistes de l’industrie informatique ont métamorphosé sa plateforme d’audit réservée aux entreprises en service sur le cloud disponible 24h/24. « Quand nous avons entrepris le Challenge, nous pensions perfectionner ce que nous avions », se souvient Tim Clark, PDG de Kusiri. « Finalement, nous avons profité de l’occasion pour complètement repenser notre proposition commerciale. Et cela nous a permis de tripler notre chiffre d’affaires et doubler nos effectifs. Aujourd’hui, notre équipe compte 14 personnes. »
FAVORISER L’EFFICACITÉ
Les finalistes du Challenge représentaient un large éventail d’entreprises, certaines déjà dotées d’un produit générant du chiffre d’affaires, d’autres, petites start-up, disposant tout juste d’une bonne idée. Ils ont pu bénéficier de cours et du tutorat commercial des plus grands spécialistes de l’industrie financière et informatique. Chacun a présenté sa solution aux participants du secteur et aux entreprises de capital-risque. Le gagnant a été désigné par un panel d’acteurs majeurs de l’industrie. James Stickland, responsable de l’innovation et de l’investissement de HSBC Global Banking and Markets, à Londres, était l’un des jurés. Selon lui, « Comment favoriser l’efficacité et alléger les coûts pour notre entreprise ? » était le thème commun aux participants.
Brendan Bradley, responsable de l’innovation chez Eurex, une bourse de produits dérivés, était juré et tuteur lors du Challenge 2014. Il explique que chaque entreprise tutrice a aidé une start-up à évaluer son business plan et à perfectionner son offre. « Il y a un processus dédié à créer un prototype autour de l’idée de l’entreprise et à le présenter à un réseau de banques et d’institutions financières. Une bonne partie du tutorat est consacrée à des éléments tels que protéger ses droits à la propriété intellectuelle, ou présenter son idée à des entreprises de capital- risque. »
DES TUTEURS IMPLIQUÉS
Charles Pardue, ancien cadre de la banque américaine JPMorgan Chase, est aujourd’hui PDG de Prophis Technologies, une start-up londonienne qui a remporté le Challenge en 2014. L’application iPad de Prophis permet au personnel des entreprises de gestion de patrimoine et des banques privées en relation avec les clients de communiquer de manière plus efficace et avec plus d’impact, aussi bien auprès des investisseurs institutionnels que des particuliers fortunés. L’entreprise a été associée à AllianceBernstein, société de conseil en investissement d’envergure internationale gérant des milliards de dollars. « Le tutorat crée un environnement équivalent au niveau où tout le monde est intéressé par votre idée et veut être certain qu’elle sera développée de manière significative pour l’entreprise du tuteur », explique C. Pardue. « Je trouve que l’ensemble du processus fonctionne très bien et le niveau de soutien est incroyable. » ◆
Ndlr : Le 3D FinTech Challenge a été imaginé, géré et sponsorisé par Dassault Systèmes, qui publie également Compass. Pour en savoir plus et découvrir des interviews vidéos avec les participants et tuteurs du Challenge :