Au fil des années, le développement durable est progressivement apparu dans les programmes de responsabilité sociale des entreprises (RSE), bien loin des préoccupations premières des dirigeants comme on peut facilement se le représenter. Mais aujourd'hui, ne pas traiter la problématique de la durabilité et du changement climatique est particulièrement risqué, que ce soit en termes de réputation ou d'opportunités. Les dirigeants l'ont bien compris et ont fait de ce sujet une priorité dans l'agenda de leur entreprise. Face à la pression des banques, des investisseurs, des clients et de la concurrence pour passer à l'action, ces derniers ont conscience que refuser de faire face à la réalité représente pour leur entreprise un risque bien réel qu'ils n'oseraient prendre. Le fait que les dirigeants n'aient commencé à s'intéresser au problème que récemment explique en grande partie l'écart que l'on peut constater entre leurs promesses d'agir et le manque de substance de bon nombre de leurs objectifs de réduction des émissions de carbone. Mesurer et éliminer le CO2 est une question complexe. Se mettre à niveau afin de rattraper le retard pris nécessite du temps. Apprendre suffisamment pour proposer un programme à la fois réaliste et réalisable l'est encore plus. Bien que difficile, il est essentiel d'en comprendre ici tous les tenants et les aboutissants. Mesurer l'empreinte carbone Bien que nous n'ayons pas de temps à perdre, les dirigeants (et leurs parties prenantes) doivent prendre conscience qu'un long périple les attend pour atteindre la neutralité carbone. Les changements ne se feront pas du jour au lendemain, mais il est devenu urgent d'entamer ce chemin. Le meilleur moyen pour commencer ? Les données. Sans elles, impossible de savoir où vous en êtes, la distance qu'il vous reste à parcourir ou si vous faites suffisamment de progrès et ce, assez rapidement afin de réaliser des objectifs type comme la réduction des émissions de carbone de 50 % d'ici 2030 et la neutralité carbone d'ici 2050. L'un des défis de la collecte de données consiste à mesurer non seulement l'empreinte carbone des opérations de votre entreprise, mais également celle des activités de tous les partenaires qui contribuent à votre entreprise. Par exemple : le type d'énergie (charbon, gaz naturel ou renouvelable) et les matériaux que vos fournisseurs utilisent pour fabriquer les pièces que vous leur achetez ; les véhicules utilisés et les distances parcourues pour les livrer à vos usines et acheminer les produits finis de vos usines aux distributeurs et détaillants ; les pièces et les déplacements nécessaires à leur entretien et leur réparation ; ou encore les processus qui permettent de recycler les produits et emballages en fin de vie. Chacun de ces facteurs, bien qu'il en existe des centaines d'autres, contribue à l'empreinte carbone d'une entreprise. Collecter les données pour mesurer l'impact de ses activités, obtenir une vue d'ensemble claire de toutes ces données... Tout cela représente un défi de taille. La chaîne d'approvisionnement, un véritable dilemme Nombreux sont les dirigeants qui découvrent que leurs fournisseurs ne disposent pas des données nécessaires et ne savent pas comment les obtenir. À noter d'ailleurs que toutes les données ne sont pas égales. Il est donc essentiel d'établir des normes strictes en matière de collecte de données afin de garantir une certaine cohérence et de faciliter le processus d'agrégation des données issues de plusieurs centaines de sources en une vue d'ensemble à la fois claire et pertinente. Les fabricants OEM ont ici un rôle important à jouer. Alors que la plupart des fabricants et fournisseurs de niveau un disposent des ressources et des accès nécessaires pour faire appel à l'expertise en conseil d'entreprises comme Carbon Intelligence (Ci), de nombreux fournisseurs de niveaux deux et trois n'ont pas les mêmes possibilités. Il est donc particulièrement encourageant que de nombreux clients de Ci nous demandent de proposer des programmes d'engagement à leurs fournisseurs, afin d'étendre les connaissances et les conseils détaillés que nous leur fournissons à une audience beaucoup plus large que nous ne pourrions jamais atteindre à une échelle individuelle. Un espace sûr, propice à l'action Il est important de rappeler que même si cela fait déjà plus de cinq ans que l'Accord de Paris a été signé et adopté, nous sommes loin d'avoir perdu ces années depuis. A contrario, la société a su mettre ce temps à profit afin de créer un contexte particulièrement favorable, propice à des actions majeures. Pour une entreprise, il est difficile – et dangereux d'un point de vue économique – d'agir de façon unilatérale. Réglementations gouvernementales de plus en plus strictes, appui des grandes banques et sociétés d'investissement, retour d'expérience des premières entreprises étant passées à l'action… Tout cela a permis de construire un réseau intelligent de soutien et de créer un environnement concurrentiel où l'action ne comporte aucun risque excessif. En réalité, l'inverse est plutôt valable, car aujourd'hui, l'inaction représente un danger bien plus grand. Il est essentiel de saisir tout l'enjeu ici, car les entreprises jouent un rôle central dans cette crise du carbone. Sans elles, nous sommes incapables d'avancer. L'essence-même des entreprises réside dans leur capacité à identifier, analyser, aborder et résoudre des problèmes. Éliminer le carbone de notre atmosphère constitue probablement le plus grand défi auquel tout dirigeant sera confronté. Mais ils ont, ainsi que leur entreprise, toutes les clés en main pour inventer les solutions qui leur permettront de façonner un avenir meilleur, plus sain et plus durable. Pour plus d'informations sur les technologies exploitables en matière de durabilité, consultez www.3ds.com/sustainability/insights" target="_blank" rel="noreferrer noopener">les risques en termes de réputation et d'opportunités qu'implique l'inaction vis-à-vis du développement durable, et plus particulièrement du changement climatique. Les dirigeants l'ont d'ailleurs bien compris et ont fait de ce sujet une priorité dans l'agenda de leur entreprise. Face à la pression des banques, des investisseurs, des clients et de la concurrence pour passer à l'action, ces derniers ont conscience que refuser de faire face à la réalité représente pour leur entreprise un risque bien réel qu'ils n'oseraient prendre. Le fait que les dirigeants n'aient commencé à s'intéresser au problème que récemment explique en grande partie l'écart que l'on peut constater entre leurs promesses d'agir et le manque de substance de bon nombre de leurs objectifs de réduction des émissions de carbone. Mesurer et éliminer le CO2 est une question complexe. Se mettre à niveau afin de rattraper le retard pris nécessite du temps. Apprendre suffisamment pour proposer un programme à la fois réaliste et réalisable l'est encore plus. Bien que difficile, il est essentiel d'en comprendre ici tous les tenants et les aboutissants.
Mesurer l'empreinte carbone
Bien que nous n'ayons pas de temps à perdre, les dirigeants (et leurs parties prenantes) doivent prendre conscience qu'un long périple les attend pour atteindre la neutralité carbone. Les changements ne se feront pas du jour au lendemain, mais il est devenu urgent d'entamer ce chemin. Le meilleur moyen pour commencer ? Les données. Sans elles, impossible de savoir où vous en êtes, la distance qu'il vous reste à parcourir ou si vous faites suffisamment de progrès et ce, assez rapidement afin de réaliser des objectifs types comme la réduction des émissions de carbone de 50 % d'ici 2030 et la neutralité carbone d'ici 2050. L'un des défis de la collecte de données consiste à mesurer non seulement l'empreinte carbone des opérations de votre entreprise, mais également celle des activités de tous les partenaires qui contribuent à votre entreprise. Par exemple : le type d'énergie (charbon, gaz naturel ou renouvelable) et les matériaux que vos fournisseurs utilisent pour fabriquer les pièces que vous leur achetez ; les véhicules utilisés et les distances parcourues pour les livrer à vos usines et acheminer les produits finis de vos usines aux distributeurs et détaillants ; les pièces et les déplacements nécessaires à leur entretien et leur réparation ; ou encore les processus qui permettent de recycler les produits et emballages en fin de vie. Chacun de ces facteurs, bien qu'il en existe des centaines d'autres, contribue à l'empreinte carbone d'une entreprise. Collecter les données pour mesurer l'impact de ses activités, obtenir une vue d'ensemble claire de toutes ces données... Tout cela représente un défi de taille.
La chaîne d'approvisionnement, un véritable dilemme
Many CEOs are just now discovering that their suppliers don’t have the data, or any idea how to create it. Meanwhile, all data are not created equal. Establishing rigorous standards for data collection is vital to ensuring consistency and easing the process of aggregating data from hundreds of sources into a clear, meaningful picture. OEMs have an important role to play here. While most major manufacturers and Tier One suppliers have the resources and access to hire expert consulting help from firms like Carbon Intelligence (Ci), many second- and third-tier suppliers do not. It’s encouraging, therefore, that so many of Ci’s clients are asking us to provide engagement programs for their suppliers, extending the detailed knowledge and advice they gain from us to a far broader audience than we could ever reach one-on-one.
« Un long périple attend les entreprises pour atteindre la neutralité carbone. Les changements ne se feront pas du jour au lendemain, mais il est devenu urgent d'entamer ce chemin. Le meilleur moyen pour commencer ? Les données. »
Un espace sûr, propice à l'action
Il est important de rappeler que même si cela fait déjà plus de cinq ans que l'Accord de Paris a été signé et adopté, nous sommes loin d'avoir perdu ces années depuis. A contrario, la société a su mettre ce temps à profit afin de créer un contexte particulièrement favorable, propice à des actions majeures. Pour une entreprise, il est difficile – et dangereux d'un point de vue économique – d'agir de manière unilatérale. Réglementations gouvernementales de plus en plus strictes, appui des grandes banques et sociétés d'investissement, retour d'expérience des premières entreprises étant passées à l'action… Tout cela a permis de construire un réseau intelligent de soutien et de créer un environnement concurrentiel où l'action ne comporte aucun risque excessif. En réalité, l'inverse est plutôt valable, car aujourd'hui, l'inaction représente un danger bien plus grand.
Il est essentiel de saisir tout l'enjeu ici, car les entreprises jouent un rôle central dans cette crise du carbone. Sans elles, nous serons incapables d'avancer. L'essence-même des entreprises réside dans leur capacité à identifier, analyser, aborder et résoudre des problèmes. Éliminer le carbone de notre atmosphère constitue probablement le plus grand défi auquel tout dirigeant sera confronté. Mais ils ont, ainsi que leur entreprise, toutes les clés en main pour inventer les solutions qui leur permettront de façonner un avenir meilleur, plus sain et plus durable.