Résoudre le déficit de compétences

D'ici 2022, 54 % des employés auront besoin de développer ou acquérir des compétences. C'est particulièrement vrai dans le secteur de la fabrication, où McKinsey & Company estime que 58 % des activités peuvent être automatisées, un pourcentage plus élevé que dans toutes les autres industries.

Alors que les compétences des employés deviennent obsolètes, une enquête récente dévoile que 87 % des employeurs interrogés affirment qu'ils sont ou seront bientôt confrontés à des déficits de compétences, mais moins de la moitié d'entre eux dispose d'un plan précis pour y remédier. Les fabricants ont besoin d'ingénieurs en jumeaux virtuels, d'analystes de réseaux d'approvisionnement prédictifs, de coordinateurs pour les équipes de robotique et de directeurs pour leurs usines intelligentes, mais ces compétences font cruellement défaut. L'acquisition et le développement de compétences sont donc leurs meilleures options, et cette approche ne coûte que 12 % du coût d'une embauche extérieure.

Les employés savent ce qu'ils veulent : 58 % déclarent que leurs employeurs doivent les informer lorsqu'ils ont besoin de développer leurs compétences, et qu'ils devraient financer leur formation. Parallèlement, 90 % des travailleurs de la génération Z citent les opportunités de « développement professionnel » comme principal facteur de choix d'un nouvel employeur.

L'ensemble de ces données laisse entrevoir un environnement dans lequel les employeurs doivent, dans la mesure du possible, intégrer, au quotidien, le développement de compétences dans la vie professionnelle de leurs employés. Et en effet, acquérir de nouvelles compétences dans le contexte professionnel est le moyen le plus efficace, économique et naturel d'apprendre.

Deloitte et le Manufacturing Institute recommandent cinq actions pour améliorer l'acquisition et le développement de compétences. Découvrez comment les intégrer au quotidien des employés grâce aux plates-formes d'innovation professionnelle :