Éditorial

Monica Menghini

Monica Menghini
19 October 2014

2 minutes

Monica MenghiniDirecteur Général Adjoint, Stratégie, Dassault Systèmes

Le mot « science » évoque des images différentes : un épais manuel, des chercheurs en blouse blanche et des microscopes, un astronome scrutant le ciel au télescope, un botaniste dans la forêt tropicale, l’équation d’Einstein griffonnée sur un tableau, le lancement d’une navette spatiale, des tubes à essai… Chacune de ces images reflète un aspect de la science, sans qu’aucune n’en fournisse un panorama complet car elle offre plusieurs facettes.

Le mot « science » évoque des images différentes : un épais manuel, des chercheurs en blouse blanche et des microscopes, un astronome scrutant le ciel au télescope, un botaniste dans la forêt tropicale, l’équation d’Einstein griffonnée sur un tableau, le lancement d’une navette spatiale, des tubes à essai… Chacune de ces images reflète un aspect de la science, sans qu’aucune n’en fournisse un panorama complet car elle offre plusieurs facettes.

Cependant, une chose est sûre : la science n’est pas figée. Elle évolue, développe constamment notre connaissance de l’univers et lève ainsi de nouvelles questions pour la recherche à venir. La science ne sera jamais « finie ». Elle soulève aujourd’hui plus de défis que jamais. Les scientifiques doivent interpréter des montagnes de données et fournir des solutions à des problèmes d’une incroyable complexité, en respectant des budgets restreints et des délais toujours plus courts.

Quand les défis sont énormes et les ressources limitées, l’inefficacité n’est pas une option. Pourtant, IDC estime que 40% des expériences réalisées par les départements R&D, tous secteurs confondus, sont répétées inutilement. L’inefficacité d’industries comme, par exemple, l’industrie pharmaceutique est encore plus significative. Le magazine Forbes rapporte qu’il faut 12 ans pour lancer un nouveau médicament sur le marché, ce qui coûte entre US$4 milliards et US$12 milliards. L’échec en est la cause principale. Medicine.net estime que sur 5 000 médicaments soumis aux tests précliniques, seuls cinq réussissent les essais cliniques et un seul est finalement approuvé.

Heureusement, les progrès technologiques convergent avec les défis de la science pour neutraliser l’inefficacité. La modélisation et la simulation complexes permettent la science prédictive, canalisant davantage de ressources pour les perspectives les plus prometteuses. Le cloud computing diffuse rapidement les informations, favorisant le travail en collaboration pour répondre aux problématiques urgentes. Les carnets de laboratoire électroniques veillent à ce que toutes les données soient rassemblées pour être réutilisables et les superordinateurs parviennent à extraire en quelques secondes des résultats stupéfiants d’un océan de données.

Dassault Systèmes a récemment acquis Accelrys, leader dans ce domaine technologique, et créé la marque BIOVIA. En intégrant les applications d’Accelrys pour la modélisation et la simulation biologiques, chimiques et des matériaux à la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes, BIOVIA apporte à la science le support nécessaire pour faire avancer la découverte et la connaissance. En permettant à la science d’être plus rapide et plus abordable, nous sommes convaincus d’offrir aux scientifiques un présent extraordinaire, dans un monde débordant de défis et avide de réponses.

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