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Miser sur la bio-impression pour augmenter les chances de réussite d'une greffe


13 January 2021

1 minutes

D'après un rapport de la Health Resources and Services Administration, plus de 20 patients dans l'attente d'une greffe meurent chaque jour aux États-Unis. Ce constat accablant s'applique également au reste du monde. Et même lorsqu'un patient a la chance de recevoir un nouvel organe, le risque du rejet subsiste car le greffon ne lui appartient pas.

Et si nous imaginions un monde où il serait possible d'imprimer en 3D de nouveaux organes à partir des propres cellules du patient ? Nous pourrions alors dire adieu au don d'organe et au risque de rejet. C'est l'objectif de CELLINK, une entreprise basée à Boston, qui développe des bio-encres et des solutions de bio-impression afin de soutenir l'innovation et le progrès.

« Nous avons déjà rencontré un franc succès auprès de plusieurs cas », affirme Erik Gatenholm, PDG de CELLINK. « L'université de Newcastle au Royaume-Uni, par exemple, a réussi à imprimer une cornée humaine. À l'avenir, notre objectif est de greffer cette cornée chez des patients afin de traiter les maladies de la cornée et de réduire ainsi le besoin en médicaments immunosuppresseurs. Cette belle opportunité est une réussite qui marque un véritable tournant pour l'industrie. »

La bio-impression permet non seulement de révolutionner les greffes, mais elle est aussi la solution idéale pour tester les effets des médicaments sur les patients, avant qu'ils ne soient administrés.

« Prenons l'exemple d'un patient atteint d'un cancer », déclare Erik Gatenholm. « Il est possible de lui prélever quelques cellules cancéreuses, d'imprimer la tumeur à l'aide de notre solution, de tester différents types et quantités de médicaments et d'observer ce qui fonctionne le mieux. Vous vous demandez probablement ‘À quand l'utilisation clinique ?'. Même si cette question reste en suspens, je suis convaincu que la bio-impression possède un potentiel considérable. »

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